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7 نتائج ل "Robin, Marie-Monique"
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Phantoms in the machine
This is an edited extract from The World According to Monsanto: Pollution, Politics and Power, by Marie-Monique Robin, translated by George Holoch, published by Spinifex Press. Available from Wednesday.
JE MANGE, DONC JE M'EMPOISONNE ?
  Curieusement, alors qu'elle se contente en général fort bien des résumés de données que lui envoient les fabricants, la FDA a, dans ce cas précis, beaucoup insisté pour obtenir l'ensemble des données brutes de l'étude. C'est en tout cas l'argument officiel qu'elle n'a cessé de brandir, à l'instar de David Hattan [toxicologue de la FDA chargé des additifs alimentaires], qui me l'a resservi sans sourciller : « Nous n'avons pu examiner qu'une petite partie des données brutes, m'a-t-il expliqué avec une moue navrée, et il nous a semblé que les changements observés étaient sporadiques et somme toute habituels dans ce genre d'expérimentation. Malheureusement, nous n'avons pas pu obtenir toutes les données, car l'Institut Ramazzini nous a dit que le règlement interne lui interdisait de les partager avec des tierces parties. » Depuis sa création, l'Institut [Ramazzini, institut privé italien de recherche en cancérologie environnementale] a testé quelque 200 polluants chimiques, comme le benzène, le chlorure de vinyle, le formaldehyde et de nombreux pesticides. Ses études ont souvent contribué à la baisse des normes d'exposition en vigueur, car leurs résultats sont inattaquables. D'abord, contrairement à la grande majorité des études industrielles, celles de l'Institut sont conduites sur des méga-cohortes, comprenant plusieurs milliers de cobayes, ce qui bien sûr renforce leur pouvoir statistique. Lors de ma visite, le 2 février 2010, j'avais été impressionnée par l'étendue du laboratoire, qui couvre 10 000 mètres carrés. D'énormes installations circulaires abritaient alors 9 000 rats soumis à différents niveaux d'ondes électromagnétiques pour une expérience que le docteur Morando Soffritti, qui a succédé à Cesare Maltoni [fondateur de l'Institut Ramazzini], m'avait présentée comme «top secret» avec un large sourire entendu. «La deuxième caractéristique de notre Institut, m'avait-il expliqué, c'est que contrairement aux recommandations du guide des \"bonnes pratiques de laboratoire\", nos études expérimentales ne durent pas deux ans, mais nous laissons vivre nos animaux jusqu'à leur mort naturelle. En effet, 80 % des tumeurs malignes détectées chez les humains le sont après l'âge de soixante, soixante-cinq ans. Il est donc aberrant de sacrifier les animaux expérimentaux à la cent quatrième semaine, ce qui, rapporté à l'espèce humaine, correspond à l'âge de la retraite, où la fréquence d'apparition des cancers ou des maladies neurodegeneratives est la plus élevée. »
Signé Monsanto ?
  Dans sa rubrique « Qui nous sommes : L'histoire de la société », on ne trouve pas un mot sur tous les produits extrêmement toxiques qui ont pourtant fait sa fortune pendant des décennies : les PCB (ou pyralène), des huiles chimiques utilisées comme isolants dans les transformateurs électriques pendant plus de cinquante ans et vendues sous les marques d'Aroclor aux ÉtatsUnis, de Pyralène en France ou de Clophen en Allemagne, dont Monsanto a caché la nocivité jusqu'à leur interdiction au début des années 1980 ; le 2,4,5-T, un herbicide puissant comprenant de la dioxine, qui constituait la base de l'agent orange, le défoliant utilisé par l'armée américaine pendant la guerre du Viêtnam, dont Monsanto a savamment nié la toxicité en présentant des études scientifiques truquées ; le 2,4-D O'autre composant de l'agent orange); le DTT, aujourd'hui interdit; l'aspartame, dont l'innocuité est loin d'avoir été établie; les hormones de croissance laitière et bovine (interdites en Europe en raison des risques qu'elles font courir à la santé des animaux et des hommes). « La compagnie Monsanto aide les petits paysans partout dans le monde à être plus productifs et autosuffisants », dit The Pledge (la promesse), une sorte de charte éthique que la multinationale publie régulièrement depuis 2000, où elle présente ses engagements et ses résultats. Ou encore : « La bonne nouvelle, c'est que l'expérience pratique montre clairement que la coexistence entre les cultures transgéniques, conventionnelles et biologiques n'est pas seulement possible, mais qu'elle se déroule paisiblement partout dans le monde. » Et enfin, cette phrase qui a particulièrement attiré mon attention, parce qu'elle touche l'une des questions majeures que posent les OGM, à savoir celle de leur éventuelle dangerosité pour la santé humaine : « Partout dans le monde, les consommateurs sont la preuve vivante de l'innocuité des cultures issues des biotechnologies. Pour la saison 2003-2004, ils ont acheté l'équivalent de 28 milliards de dollars en denrées transgéniques produites par des agriculteurs des États-Unis. » En cherchant à vérifier cette belle affirmation, je pensais à tous les consommateurs qui se nourrissent du travail des agriculteurs et qui peuvent, par leurs choix éclairés, peser sur l'évolution des pratiques agricoles et, au-delà, du monde. À condition d'être informés. C'est donc aussi pour eux que j'ai écrit ce livre. Un témoignage est cité régulièrement qui éclaire... l'aveuglement des autorités militaires. C'est celui du docteur James Clary, un scientifique qui travaillait dans un laboratoire appartenant au département des armes chimiques de l'armée de l'air, en Floride. C'est lui qui a conçu le réservoir ADO 42 destiné à épandre l'agent orange : « Quand nous avons commencé le programme des défoliants dans les années 1960, nous étions conscients des dommages potentiels dus à la contamination des herbicides par la dioxine, écrit-il dans un courrier destiné au sénateur Tom Daschle. Nous étions également conscients que la formulation \"militaire\" contenait un niveau de concentration en dioxine plus élevé que la formulation \"civile\", en raison de son coût réduit et des délais de fabrication très courts. Cependant, comme le matériel allait être utilisé contre l'\"ennemi\", aucun d'entre nous ne s'en est vraiment préoccupé. Nous n'avons jamais imaginé un scénario dans lequel notre propre personnel allait être contaminé par l'herbicide. » [...]